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Édito
Bonjour,
Peut-être vous êtes-vous étonné·es de ne pas recevoir la Lettre de l’AFEF en octobre. Ou peut-être non…
Une chute dérisoire, une fracture minime : le poignet droit immobilisé m’a éloignée de mon clavier pendant deux mois. Rien de bien grave, une hibernation avant l’hiver, du temps pour lire et penser…
Voici donc maintenant la Lettre de novembre, riche en informations, dates à l’agenda, annonces, parutions…
Vous trouverez à la Une de cette Lettre l’APFA : association des professeurs de français d’Afghanistan ; lors du congrès mondial de la FIPF à Besançon, nous nous sommes engagés à soutenir ces professeurs afghans qui vivent une situation insupportable. Les modalités sont à définir.
J’aimerais aussi attirer votre attention sur le dernier numéro du Français aujourd’hui : « Enseignement explicite et étude de la langue » qui fait un point très précis, que nous attendions toutes et tous, sur cette question de l’enseignement explicite.
Plusieurs projets déjà engagés continuent :
- Le Collectif Riposte Éducation envisage d’organiser un ContreGrenelle de l’éducation fin mars, nous vous informerons en décembre de la tenue de ce projet en fonction des réponses des différentes organisations impliquées.
- Nous mettons l’accent sur l’écriture créative et collaborative, en réfléchissant aux usages possibles de l’IA, avec le concours FlorilègeFIPF « IntelligenceS ». Inscrivez vos classes dans ce projet international, seul ou en partenariat, pour vivre une belle aventure !
Et l’AFEF qui, comme bien d’autres associations, souffre d’une désaffection progressive de l’adhésion comme geste militant, va se restructurer, trouver un autre mode de fonctionnement. Et pour cela, nous avons besoin de vous, des quelques heures que vous pourriez trouver pour nous rejoindre et contribuer à faire vivre la réflexion sur l’enseignement du français, qui est au cœur de l’AFEF.
L’Assemblée générale qui se tiendra le samedi 7 février au matin, sera décisive pour la suite de notre association, notez bien la date.
Gardez courage en cette période sinistre ! Portez-vous bien et évitez les chutes bêtes...
Viviane Youx
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Soutenons l'APFA : Association des professeurs de français en Afghanistan !
La présidente de l'APFA, réfugiée en France témoigne : "Actuellement, l’enseignement du français se poursuit dans une autre condition, les enseignants bien formés et expérimentés ont quitté le pays, avant la prise du pouvoir du pays par les Talibans en juin 2021. En effet, puisque le gouvernement actuel n’est pas reconnu à l'international donc il n’y a plus le soutien de SCAC et les nouveaux dirigeants du pays s’intéressent moins à l’enseignement du français. Les cours sont assurés par les anciens étudiants du département de français qui ont pris le relai de l’enseignement du français dans le pays, en plus pour des raisons sécuritaires nous ne pouvons contacter les jeunes enseignants."
Elle développe une série d'activités à mettre en place pour l'année 2026. Lisez son appel
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15 novembre 2025 (14h30-17h) - « L'école vue de l'intérieur », Le Café du travail, Paris 11e
15 novembre 2025 (12h-18h) - « Grandir ensemble, s’émanciper, espérer : réinventons l’éducation » - Convention Education Front populaire 2027 - Programme - Inscription - Conservatoire de Trappes (4, rue des fermes)
15 novembre 2025 - Colloque sur la spécialité « Humanités, Littérature et Philosophie organisé par l'APPEP, ENS, 45 Rue d'Ulm, Paris
18 novembre 2025 (17h-18h) - « Internat d’excellence et réussite scolaire : une étude expérimentale » Webinaire Canopé-IDEE
21 novembre 2025 (14h_14h55) - « Intelligence artificielle : le défi de l’intelligence des élèves » Table ronde organisée par le Café pédagogique au salon Educ@tech, Paris
22 novembre 2025 – « Une école maternelle pour faire réussir l’ensemble des élèves » Forum Maternelle interpartenarial – Programme complet - Inscription - Créteil
26 novembre-1er décembre 2025 - « L'art de l'autre » Salon du livre et de la presse jeunesse, Espace Paris-Est Montreuil
3 décembre 2025 - "Quels savoirs porteurs de sens chez les élèves ?" Le point de vue des familles populaires, 11e séance du séminaire CICUR : Les troubles du sens et l'approche curriculaire. Programme. Inscription
5 décembre 2025 - « Explorer le cerveau en action : apprentissage et neurosciences - Séminaire IDEE Programme Inscription, Paris
31 janvier 2026 (9-12h) - Évaluer les élèves ; Des notes ou des acquis ? Organisé par l'AFAE. Gratuit. sur inscription. Lycée Hector Berlioz, Vincennes
7 février 2026 - Assemblée générale de l'AFEF
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Réformer l’orthographe du français : un enjeu démocratique, Philippe Champy - Edito CICUR novembre 2025
"Le plus grand piège que tend l’orthographe du français n’est pas là où on le situe habituellement : ses graphies aux lettres muettes redoublées, ses règles d’accord alambiquées, ses exceptions « qui confirment la règle », etc., tous ces éléments qui font le bonheur des championnats de dictée au cours desquels le savoir orthographique s’affiche hors de portée du commun, réservé à des esprits exceptionnellement perspicaces pour démêler tous les casse-têtes de la graphie et de la syntaxe du français et atteindre le mythique « zéro faute », à l’exact opposé du « zéro de conduite » des anciens barèmes de notation qui fustigeait les élèves perturbateurs." Lire la suite en ligne
Le Passeur, Lettre du Conseil Scientifique de l'Education nationale, Réseau Canopé
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IntelligenceS : 11e concours mondial Florilège-FIPF
Voici la 11e édition de Florilège-FIPF, « le » concours mondial d'écriture créative collaborative !
Novateur il y a 10 ans en ouvrant la voie à l’écriture à la fois créative et collaborative, notre concours combine cette année les « IntelligenceS », humaines et artificielles, sans obligation...
Après le beau congrès mondial de la FIPF à Besançon, qui a donné à l'écriture créative collaborative une vitrine plus importante lors d’une table ronde passionnante et une proclamation du palmarès en présence du jury, nous avons souhaité donner au concours une nouvelle impulsion, nécessaire car après 10 ans on peut commencer à ronronner !
Nous nous sommes interrogé·es à la fois sur les usages possibles de l'IA, et sur les genres que vos élèves peuvent explorer. C'est pourquoi nous ouvrons le champ des genres, qui pourront être non seulement des poèmes, des nouvelles, mais aussi du théâtre, des séquences audio ou vidéo ; et nous ouvrons la possibilité d'utiliser ou non l'IA, en spécifiant que l'utilisation de l'IA doit donner lieu à une explicitation très précise du travail mené.
Et nous continuons cette année à encourager très fortement les partenariats entre plusieurs établissements, pays, continents.
Vous trouverez toutes les indications nécessaires dans le règlement et dans la présentation à retrouver sur cette page.
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Baisse de prix éditeur !
LA GRANDE GRAMMAIRE DU FRANÇAIS
Sous la direction d’Anne Abeillé et Danièle Godard, en collaboration avec Annie Delaveau et Antoine Gautier
Baisse de prix éditeur 59 € (au lieu de 89 €)
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Appel à souscription - Vers la parution d’un Dictionnaire de pédagogies critiques !
La pédagogie critique, est définie comme pédagogie visant la conscientisation des rapports sociaux et la remise en cause des dominations, dans une perspective de transformation sociale.
Souscription proposée par le collectif Questions de classes.
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« Ces élèves (qui) nous élèvent » est un dispositif académique (Montpellier) à portée nationale et internationale, en partenariat avec la FIPF, dont l’objectif est de recueillir, de diffuser et d’étudier des témoignages d’éducateurs et de pédagogues parlant des élèves qui ont joué un rôle déterminant dans leur évolution professionnelle ou personnelle. Ce projet s'adresse à tous les personnels du 1er, du 2nd degré et du supérieur. Lire la suite de la présentation.
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À lire, à voir, à entendre
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Les Mondes de Colette
Exposition BNF François Mitterrand
23 septembre 2025 - 18 janvier 2026
La Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition à Colette (1873 - 1954), figure essentielle de la littérature du XXe siècle. Classique ou moderne ? Libre ou entravée ? Moraliste ou amorale ? Engagée ou apolitique ? Authentique ou artiste du « demi-mensonge » ? Romancière, journaliste, scénariste, publicitaire, comédienne ? La femme et ses doubles littéraires n’en finissent pas d’interroger et de fasciner.
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Lever la main : vers un atelier autogéré de littérature en classe de français, de Mathieu Billière
Editions Libertalia 2025
Note de lecture de Dominique Bucheton
"Il faut lire, relire, relire encore le livre de Mathieu Billière : Lever la main. C’est un grand livre, rare, dense, écrit à la première personne, non celle d’un narrateur mais d’une conscience professionnelle qui s’interroge, nous interroge. Une parole et une auto-analyse singulière ; celle d’un acteur, un enseignant qui raconte, questionne, explore dans le détail les fondements théoriques, éthiques, didactiques, politiques de sa pratique, de ce qu’il nomme : « l’atelier autogéré de littérature », ses diverses étapes, tous les écrits et oraux intermédiaires qu’il multiplie. Un enseignant qui questionne son rôle éducatif dans l’institution, ses responsabilités envers les élèves. Un récit dans la classe, avec les élèves, au cœur de batailles interprétatives avec le Cid, madame Bovary, Maupassant, Maryse Condé, Roméo et Juliette, un poème de Chénier qui suscita bien des controverses, etc." Lire la suite
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Enseignement explicite et étude de la langue, Le français aujourd'hui n° 230, Septembre 2025 - coordonné par Florence Mauroux, Véronique Paolocci & Cécile Avezard-Roger "L’enseignement explicite, une préoccupation d’actualité. Depuis le début des années 2000, on assiste à un débat animé sur l’efficacité des démarches d’enseignement et, plus particulièrement, sur la nécessité d’un enseignement explicite pour favoriser les apprentissages des élèves. Ce débat s’est illustré encore récemment outre-Atlantique dans les médias entre les défenseurs de deux visions distinctes de ce que peut être l’enseignement explicite. […] L’enseignement explicite soulève ainsi plusieurs questions : que rend-on explicite ? qui explicite ? pour qui, pourquoi, quand et comment ? Pour répondre à ces questions, deux approches pédagogiques assez différentes semblent émerger. On trouve, d’un côté, un modèle d’enseignement explicite, issu de travaux nord-américains (…), qui articule trois phases, guidées par l’enseignant : 1) une phase de modelage : l’enseignant fait une démonstration de la résolution d’un problème en rendant explicites les stratégies mobilisées ; 2) une phase de pratique guidée : l’élève réalise des tâches similaires et remobilise les stratégies utilisées lors du modelage ; 3) une phase de pratique autonome : l’élève réinvestit seul ce qu’il a compris lors des phases précédentes. D’un autre côté, des chercheurs français (…) proposent un modèle d’enseignement explicite permettant de se focaliser sur l’activité cognitive et pas seulement sur la tâche de l’élève. Pour y parvenir, ces chercheurs mettent notamment en avant la nécessité de consacrer du temps aux répétitions, aux verbalisations qui guident l’action, ainsi qu’à l’explication collective des conditions de réussite des tâches. Dans cette démarche, la place et le rôle des interactions, entre pairs et avec l’enseignant, sont déterminants."
Pour un droit à l’erreur - Cahiers pédagogiques n° 602, novembre 2025 - Coordonné par Ben Aïda et Céline Walkowiak « De la maternelle à l’université, entre « le droit à », les pressions sociétales et le sens que doivent donner les enseignants aux apprentissages, l’erreur et son traitement continuent de susciter des débats profonds dans les pratiques pédagogiques quotidiennes. Comment ce droit, si fondamental dans le processus d’apprentissage, évolue-t-il, dans un contexte où les évaluations institutionnelles se systématisent, où la pression pour réussir s’accentue, avec la constitution de « groupes de niveaux » au collège et l’omniprésence de Parcoursup au lycée ? » Lire le sommaire
Éduquer... Pour quels communs ? Pour quelle société ? Dialogue n° 198, revue du GFEN, octobre 2025. "À quels communs éduquer et pour quelle société ? Vouloir conserver un illusoire âge d’or en transmettant la vision d’un passé idéalisé ? Ne plus consentir à un ordre toujours plus inégalitaire et défaillant pour un monde davantage démocratique et solidaire ? Le faire au cœur même des pratiques éducatives. C’est à quoi invite à réfléchir ce numéro 198 de Dialogue qui aborde des aspects de ces questions déterminantes ; au travers de situations très diverses, de la maternelle au secondaire et en formation adulte, associant élèves, parents, enseignants, formateurs et artistes. Un apport pour contribuer à penser le rôle de l’éducation dans le devenir du monde."
Lever la main, Mathieu Billière, éd. Libertalia, 2 septembre 2025 - 240 pages — 10 €
"L’enseignement littéraire prend trop souvent la forme d’un exercice d’admiration dont on connaît les limites : recherche d’une entente tacite, création d’un entre-soi, démarche de sélection. Ceci alors que la littérature est présentée par celles et ceux qui en ont le goût comme l’outil de l’émancipation par excellence, de la découverte de soi et du sens qu’on apporte au monde. L’enseignant de lettres est à la croisée de ce paradoxe : comment, dans un cadre programmé par les épreuves finales, donner aux élèves cette expérience d’émancipation ?
En s’interrogeant, en essayant, en dialoguant avec lui-même, il voit une hypothèse se dessiner peu à peu : faire de la classe de français un atelier, où le travail collectif autorise les individus en montrant que le texte est accessible à tous·tes."
Travailler la maitrise de la langue - Faire progresser les élèves dans toutes les disciplines, Karine Risselin, Anne Vibert, Emilie Busch - Mai 2023, ESF. "Nul n’est besoin de souligner l’importance de la maitrise de la langue dans la réussite scolaire. Mais on sous-estime peut-être encore trop son apprentissage rigoureux dans l’ensemble des disciplines d’enseignement. Car la langue n’est pas le simple « vêtement » de connaissances qui lui préexisteraient ; elle est le matériau même grâce auquel on peut construire les savoirs. C’est en travaillant la langue qu’on apprend à penser, en des opérations intellectuelles qui ne se limitent pas à la compréhension et à l’usage de mots ou de phrases, mais impliquent des remaniements et des reconfigurations qui permettent d’entrer dans une authentique réflexion. Les élèves ne comprennent et ne conceptualisent que dans une prise de parole raisonnée ou le stylo à la main. C’est pourquoi l’ouvrage de Karine Risselin, Émilie Busch et Anne Vibert s’impose aussi bien pour les enseignants du premier que du second degré." Voir la présentation sur le site d'ESF.
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