L'AFEF à la DGESCO pour les programmes de français en 1ère et term Bac Pro


Le 22 novembre 2019

Les programmes de français pour les classes de 1ère et de terminale professionnelles

Étaient présents 

  • des représentants d’associations de spécialistes (APL, Sauvegarde de l’enseignement des lettres), pour l’AFEF Viviane Youx et Françoise Girod.
  • pour le bureau  : Jean Ubac et Muriel Greber.

 

Il est proposé de procéder d’abord à une approche globale puis de revenir plus précisément sur chacun des deux programmes.

 

1 – Approche générale

 

Les 3 organisations s’accordent pour considérer que les programmes examinés sont dans la suite logique de celui de 2nde et, plus globalement, dans la filiation des programmes précédents. 

 

Face à l’APL qui regrette la diminution de l’horaire de français « phagocyté par l’accompagnement personnalisé, la co-intervention et le chef d’œuvre », l’AFEF préfère souligner qu’il sera difficile aux professeurs de français d’adhérer pleinement à ces dispositifs transversaux dont elle reconnait l’intérêt dans le cadre d’une diminution des heures d’enseignement.

 

Des doutes subsistent sur la bibliographie et son changement tous les deux ans, mais M. Ubac précise qu’il ne s’agit pas d’une liste d’œuvres imposées, mais d’une bibliographie indicative. C’est la thématique qui changerait tous les deux ans, pas une liste d’œuvres.

 

2 – Les contenus

 

L’AFEF intervient (comme nous l’avions déjà fait pour le programme de 2nde lors de notre entrevue de l’an passé) sur la partie « Connaissance et maitrise de la lange » et déplore, dans le paragraphe « Comprendre et écrire des textes », l’absence des notions de cohérence/cohésion. En effet le recours aux « marques d’organisation des textes (marques matérielles, typographie et connecteurs…) » et celui des « substituts nominaux et pronominaux » que nous oppose M. Ubac, ne suffit pas pour qu’une suite d’énoncé fasse un texte. Cette absence est d’autant plus incompréhensible qu’à propos de certains objets d’étude il est question de phénomènes linguistiques qui relèvent de la cohérence/cohésion (par exemple « l’organisation temporelle et (…) le jeu avec les temps » ou « la cohérence linguistique (…) » dont « les repères déictiques » en 1ère, et plus encore en classe terminale « la cohérence textuelle, les reprises anaphoriques ».

 

De ma même façon, en classe terminale, l’AFEF regrette que l’étude de l’argumentation, dont on retrouve des éléments énoncés de façon implicite, ne soit pas explicitement précisée. 

Suivant l’initiative de l’AFEF, toutes les associations présentes insistent très fortement pour que le terme « argumentation » soit introduit dans les programmes. M. Ubac entend, mais minimise son pouvoir d’intervention face à des choix politiques sur lesquels il n’a pas de pouvoir.

 

Enfin nous demandons que les programmes soient rédigés en orthographe rectifiée.

Soumis par   le 04 Décembre 2019