On ne construit pas une éducation sur l’ignorance et le dogmatisme, tribune de linguistes et d'associations en réponse à la présidente du CSP


Publiée par Mediapart le 11 septembre 2018

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L'AFEF fait partie des associations signataires, ainsi que sa présidente.

Une centaine de linguistes, ainsi que plusieurs associations dénoncent l'incompétence de la Présidente du Conseil Supérieur des Programmes. D'après elle, pointent-ils «la langue française est une religion d’État : on la traite non pas d’un point de vue scientifique et éducatif mais d’un point de vue irrationnel et dogmatique. On érige l’ignorance, la superstition et la soumission en principes de pilotage des programmes éducatifs, ce qui est contraire aux finalités officielles de l’éducation en France.» 

 

La Présidente du Conseil Supérieur des Programmes de l’éducation Nationale, récemment nommée par l’actuel ministre Jean-Michel Blanquer, a donné le 30 juin 2018 une interview à l’hebdomadaire Le Point, disponible en ligne, dont le titre, extrait de ses propos, est significatif : Programmes : « Je ne pense pas que la grammaire soit négociable ».

Voici donc son credo : « la grammaire n’est pas négociable ». Cette affirmation institue un dogme, dépourvu de tout fondement, qui ne relève donc ni de connaissances ni même d’une réflexion ou d’une méthode scientifique, puisque ça ne se discute pas. D’ailleurs, ajoute-t-elle, « le prédicat n'était qu'un symptôme, celui de la confusion de la linguistique et de la grammaire. Nous avons souhaité parler simplement de "grammaire" et restituer au mot son sens : la grammaire n'est pas l'observation réfléchie de la langue, mais sa structure même ». Pour la présidente du CSP, le sens du mot « grammaire » se réduit à celui de prescription normative. Elle ignore ou refuse qu’il désigne aussi un outil d’analyse, traditionnel ou scientifique, tel qu’on l’a pourtant utilisé depuis des siècles à l’école (l’analyse dite « grammaticale » ou « logique »). Elle ignore et surtout refuse que la grammaire soit l’organisation syntaxique et morphologique effective d’une langue dans ses usages et ses variations, et pas uniquement celle de la variété normative, et que cette organisation grammaticale soit décrite scientifiquement et objectivement par les... sciences du langage, discipline solide d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. La présidente du CSP ignore aussi, manifestement, l’histoire de la notion et la notion même de « prédicat », pourtant traditionnelle en grammaire française. Il lui suffirait pourtant d’ouvrir un bon dictionnaire ou d’interroger des linguistes, notamment celles et ceux spécialistes d’enseignement du français, dont on se demande à quoi ils et elles servent, de son point de vue, et, du coup, pourquoi le service public en recrute depuis plus d’un siècle dans les universités, les ESPÉ et au CNRS... On n’est pas étonné que la vice-présidente du CSP, Sylvie Plane, professeure de sciences du langage à la Sorbonne, ait démissionné dès l’arrivée à la présidence du CSP de Souâd Ayada au vu des orientations données par le ministre de l’éducation Nationale pour l’enseignement du français. Elle s’en est expliqué(e) publiquement, dénonçant les positions de la présidente du CSP. 

Selon cette présidente, les élèves n’ont donc pas à apprendre à réfléchir sur la langue ni les enseignant·e·s à avoir des connaissances scientifiques sur leur objet d’enseignement et encore moins une terminologie rigoureuse : « les élèves apprennent la grammaire pour bien écrire, bien parler et bien utiliser la langue. Ce ne sont pas des "observateurs" de la langue, contrairement à ce que laissent croire les programmes actuels. Ce sont des "usagers" de la langue, non des linguistes ! Tout comme les professeurs des écoles ne sont pas des théoriciens de la langue... Nous sommes revenus à une grammaire de phrase "classique" – au sens de ce qui doit s'enseigner dans les classes ». L’observation dite réfléchie de la langue, présente dans les programmes français depuis de nombreuses décennies, est pourtant traditionnelle mais la présidente du CSP l’ignore sans doute aussi. Cela dit, les sciences du langage, jadis appelées linguistique, ont hélas été trop peu prises en compte par l’éducation nationale. Le socle de l’enseignement du français reste une grammaire traditionnelle préscientifique un peu améliorée. Mais, pour la présidente du CSP, c’en est déjà trop : à l’école, on n’est pas là pour apprendre à observer, à réfléchir, à analyser : on est là pour appliquer, sans comprendre ni réfléchir.

S’ensuivent plusieurs paragraphes où la présidente du CSP enchaine les poncifs, lieux communs, rumeurs tous aussi inexacts les uns que les autres mais utiles pour manipuler l’opinion relevant de cette pseudo-sociolinguistique de comptoir si fréquente dans le discours nationaliste français : « Nivellement de la langue, langage SMS, la destruction de la langue qui est en marche, la sauvegarde de notre langue... ». Au point que, persuadée qu’il y a une variété de français supérieure aux autres, elle croit retourner l’analyse sociopolitique du problème en considérant que tenir compte des changements linguistiques et de l’oral c’est du « mépris de classe » pour les enfants des milieux populaires qu’on priverait ainsi de l’accès à la langue supérieure des classes supérieures.

La présidente du CSP, déjà plusieurs fois prise en flagrant délit de méconnaissance des programmes et vivement contestée, reconnait d’ailleurs sans aucune gêne son ignorance de ce dont elle parle ici : elle déclare carrément ne pas savoir ce que signifient des termes comme « prédicat, verbalisation des inférences, enchainements interphrastiques ». Mais elle prend position tout de même. Ignorance rime avec arrogance. Son refus des connaissances scientifiques est confirmé par cette prise de position : « Mon prédécesseur (1) estimait qu'il fallait introduire dans l'enseignement ce qui relève de la recherche (...) Moi, je crois que l'enseignement scolaire doit rester scolaire ». Elle préfère s’appuyer sur « le bon sens » (dit-elle) que sur des connaissances méthodiques et rigoureuses. Nous voici revenus à une école moyenâgeuse, où l’on répète des croyances qu’on pense « de bon sens » sur la langue, comme si, en Sciences de la Vie et de la Terre, on enseignait que la Terre est plate et que le soleil tourne autour ou que l’air et les aliments se mélangent dans le cœur et circulent par les artères.

On n’imaginerait pas que l’enseignement de la géographie, de la physique, de la biologie ou de l’astronomie en soit resté à Ptolémée ou à des mythes religieux. Si on refusait l’enseignement de connaissances astronomiques postérieures à Galilée et Copernic, de connaissances paléontologiques postérieures à Darwin ou Coppens, ou de connaissances physiques postérieures à Newton et Einstein, on crierait au scandale de l’obscurantisme sectaire. Personne n’imagine de remplacer le vocabulaire spécialisé de la géologie ou de la géométrie par des mots ordinaires et leurs méthodes par une simple reproduction de croyances anciennes. On sait que l’observation réfléchie du français aide à apprendre à lire, à écrire, à orthographier, à apprendre d’autres langues... 

Mais la langue française (comme l’Histoire, dont la même présidente du CSP veut faire l’apprentissage d’un roman national) est une religion d’État : on la traite non pas d’un point de vue scientifique et éducatif mais d’un point de vue irrationnel et dogmatique. On érige l’ignorance, la superstition et la soumission en principes de pilotage des programmes éducatifs, ce qui est contraire aux finalités officielles de l’éducation en France. On coupe l’enseignement primaire et secondaire de l’enseignement supérieur, ce qui pose d’ailleurs un problème grave de formation des enseignant·e·s : formé·e·s à l’université, sur des contenus et méthodes scientifiques, ils et elles devraient ensuite apprendre aux élèves, à nos enfants, à gober et imiter sans réfléchir, y compris des âneries.

C’est tout simplement, totalement, affligeant, scandaleux et dangereux. La fonction de présidence du CSP demande des compétences, des connaissances et une capacité d'information sérieuse dont cette interview révèle une absence inquiétante.

(1) Michel Lussault, universitaire, a démissionné face aux prises de position du ministre. La présidente du CSP n’est pas chercheure, ni universitaire : professeure de philosophie dans le secondaire, elle est devenue inspectrice générale de l’éducation nationale. Elle n’a aucune formation en sciences du langage. 

Liste des associations signataires : 

  • Association des Sciences du Langage
  • Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français (AIRDF), section française et section internationale
  • Association Française pour l’Enseignement du Français (AFEF)
  • Association Française de Linguistique Appliquée
  • ASDIFLE - Association de Didactique du français langue étrangère
  • Association D’une langue à l’autre — Langues, éducation, Diversité (DULALA)
  • Association Didac'ressources

Liste des linguistes signataires : 

Aden Joëlle, Professeure de sciences du langage, université de Cergy-Pontoise ; Arabyan Marc, Professeur émérite de Sciences du langage, université de Limoges ; Auzanneau Michelle, Professeure de sciences du langage, université Paris Descartes Sorbonne ; Baude Olivier, Professeur de Sciences du langage, Université Paris Nanterre ; Bazile Sandrine, Maitre de Conférences en Langue et littérature françaises, université de Montpellier ; Bellonie Jean-David, Maître de Conférences de sciences du langage, université des Antilles ; Biagioli Nicole, Professeure de langue et littérature françaises, Université de Nice ; Bigot Violaine, Maitre de Conférences en Sciences du langage, université Sorbonne Nouvelle Paris 3 ; Biichlé Luc, Maitre de Conférences de sciences du langage, université d’Avignon ; Billiez Jacqueline, Professeure émérite de sciences du langage, université Grenoble Alpes ; Blanchet Philippe, Professeur de sciences du langage, université Rennes 2 ; Boiron Véronique, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPÉ d'Aquitaine / université de Bordeaux ; Bonal Karine, Maitre de Conférences de sciences du langage, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Bouguerra Fatih, Chargé de cours en sciences du langage, université de St Etienne ; Bourhis Véronique, Maitre de Conférences de sciences du langage, ESPÉ de l’académie de Versailles / Université Cergy Pontoise ; Josiane Boutet, Professeure émérite de sciences du langage, université Paris 3 ; Brissaud Catherine, Professeure de sciences du langage, ESPé de l'académie de Grenoble / université Grenoble Alpes ; Bulea Bronckart Ecaterina, Professeure de sciences du langage, université de Genève ; Buson Laurence, Maitre de Conférences en sciences du langage, université Grenoble Alpes ; Calinon Anne-Sophie, Maitre de Conférences de sciences du langage, université de Franche-Comté ; Candea Maria, Maitre de Conférences de sciences du langage, université Paris 3 Sorbonne Nouvelle ; Candelier Michel, Professeur émérite de Sciences du langage, université du Maine, Le Mans ; Castagnet-Caignec Sonia, Formatrice français ESPÉ / université de Caen ; Charvy Nathalie, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé / université Bourgogne-Franche Comté ; Chevrot Jean-Pierre, Professeur de Sciences du langage, Université Grenoble Alpes / Institut rhône-alpin des systèmes complexes, École Normale Supérieure de Lyon ; Clerc Conan Stéphanie, Maitre de Conférences de sciences du langage, université Rennes 2 ; Colin Didier, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESpé de Créteil / université Paris-Est Créteil ; Coret Muriel, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé / université de Poitiers ; Cortier Claude, Chargée de Recherches, UMR CNRS ICAR 5191, Université de Lyon ; Coste Daniel, Professeur émérite de sciences du langage, École Normale Supérieure de Lyon ; David Jacques, Professeur de sciences du langage, ESPé de l’académie de Versailles / Université de Cergy-Pontoise ; De Pietro Jean-François, linguiste, chercheur à l’Institut de Recherche et de Documentation Pédagogique de Suisse romande, Neuchâtel. ; Dejean Charlotte, Maitre de Conférences en Sciences du langage, Université Grenoble Alpes ; Delormas Pascale, Maitre de Conférences en Sciences du langage, ESPÉ de Créteil / université Paris-Est Créteil ; Di Meglio Alain, Professeur de Langue et Culture Corses, ESPé de Corse / université de Corse ; Diao-Klaeger Sabine, Professeure de Romanistique et Linguistique, université Koblenz-Landau, Allemagne. ; DinvautAnnemarie, Maitre de Conférences en sciences du langage, université d’Avignon ; Dompmartin Chantal, Maitre de Conférences en sciences du langage, Université Toulouse 2 Jean Jaurès ; Eloy Jean-Michel, Professeur émérite de Sciences du langage, université de Picardie, Amiens ; Etienne Sophie, Chercheure associée en sciences du langage, université de Lille ; Fillol Véronique, Maitre de Conférences en Sciences du langage, Université de la Nouvelle-Calédonie ; Forlot Gilles, Professeur de sciences du langage, INALCO, Paris ; Gadet Françoise, Professeure de sciences du langage, université Paris Ouest Nanterre La Défense ; Garcia-Debanc Claudine, Professeure de sciences du langage, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Gasquet-Cyrus Médéric, Maitre de Conférences de sciences du langage, université d’Aix-Marseille ; Genre Stéphanie, Chercheure associée, Faculté d'éducation, université de Montpellier ; Gourdet Patrice, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé / Université de Cergy Pontoise ; Grassin Jean-François, Maitre de Conférences en sciences du langage, Université Lumière Lyon 2 Centre International d'Études Françaises ; Greco Luca, Professeure de sciences du langage, université de Lorraine ; Guernier Marie-Cécile, Maitre de Conférences HDR en sciences du langage, POLYTECH Lyon, Université Claude Bernard Lyon 1 ; Haque Shahzaman, Maitre de Conférences en ourdou, Inalco, Paris ; Helot Christine, Professeure, didactique des langues, université de Strasbourg ; Hubert Daniel, Maitre de Conférences en linguistique anglaise, université Toulouse 2 ; Huck Dominique, Professeur émérite de dialectologie et de sociolinguistique, Université de Strasbourg ; Jaubert Martine, Professeure de sciences du langage, ESPé d'Aquitaine / université de Bordeaux ; Kaheraoui Malika, Maitre de Conférences de sciences du langage, ESPé / université de Poitiers ; Kasazian Emilie, Maître de Conférences de sciences du langage, université de Lille  ; Kervyn Bernadette, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé d'Aquitaine / université de Bordeaux ; Lagarde Christian, Professeur de linguistique hispanique, Université de Perpignan Via Domitia ; Lambert Patricia, Professeure de sciences du langage, École Normale Supérieure de Lyon ; Larrivé Véronique, Professeure agrégée de Lettres, Formatrice, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Laurens Véronique, Maitre de Conférences en Sciences du langage, université Sorbonne nouvelle Paris 3 ; Le Goff François, Maitre de Conférences HDR en Langue et littérature françaises, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Lebon-Eyquem Mylène, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de La Réunion ; Leclère Malory, Maitre de Conférences en sciences du langage, université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 ; Leconte Fabienne, Professeure de sciences du langage, université de Rouen ; Lepoire-Duc Solveig, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé / université Lyon 1 ; Louichon Brigitte, Professeure de langue et littérature françaises, Faculté d'éducation, université de Montpellier ; Maïté Eugène, Professeure agrégée, faculté d'éducation, université de Montpellier ; Marchessou Agnès, Chercheure en sciences du langage, Université de Londres ; Massart Vincent, Formateur, ESPé / université Lyon 1 ; Maurer Bruno, Professeur de sciences du langage, Université Paul-Valéry Montpellier 3 ; Mauroux Florence, Formatrice Français, ESPÉ Midi Pyrénées / Université Toulouse Jean Jaurès ; Mercier Eric, Attaché Temporaire à l'Enseignement et à la Recherche en Sciences du langage, université de Tours ; Miguel-Addisu Véronique, Maitre de Conférences de sciences du langage, ESPé / université de Rouen ; Miras Grégory, Maitre de Conférences de sciences du langage, université de Rouen ; Moinard Pierre, Professeur agrégé de Lettres, ESPÉ de l'académie de Versailles / Université de Cergy-Pontoise ; Moïse Claudine, Professeure de sciences du langage, université Grenoble Alpes ; Molinié Muriel, Professeure de sciences du langage, université Sorbonne nouvelle Paris 3 ; Morinet Christiane, Professeure agrégée, université Paris 3 ; Mortamet Clara, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de Rouen ; Nicolas Laura, Maitre de Conférences en sciences du langage, Université Paris-Est Créteil ; Noyau Colette, Professeur émérite de sciences du langage, université Paris Nanterre ; Ollivier Christian, Professeur de sciences du langage, université de La Réunion ; Omer Danielle, Maitresse de Conférences honoraire, université du Maine, Le Mans ; Ouabdelmoumen Nadia, Maitre de Conférences en sciences du langage, université Rennes 2 ; Paolacci Véronique, Maitre de Conférences de sciences du langage, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Pascaud Antoine, Chercheur post-doctoral / Chargé de cours en sciences du langage, Université Bordeaux Montaigne ; Paternostro Roberto, Maître d’enseignement et de recherche, École de langue et de civilisation françaises, Université de Genève ; Pauleau Christine, Maître de Conférences en sciences du langage, université Paris Nanterre ; Penloup Marie-Claude, Professeure de sciences du langage, Université de Rouen ; Pérez Manuel, Professeur, didactique des langues, ESPé Midi-Pyrénées / université Toulouse 2 ; Perrin-Doucey Agnès, Maitre de Conférences en langue et littérature françaises, Université de Montpellier ; Plane Sylvie, Professeur émérite de Sciences du langage, Sorbonne Université ; Quenot Sébastien, Maitre de Conférences de sciences du langage, université de Corse ; Rabatel Alain, Professeur de sciences du langage, ESPÉ  de l’Académie de Lyon / Université Claude Bernard Lyon 1 ; Rebiere Maryse, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de Bordeaux ; Rispail Marielle, Professeure émérite de Sciences du langage, université de St Etienne ; Roig Audrey, Maitre de Conférences en Sciences du langage, université Paris Descartes Sorbonne ; Roubaud Marie Noëlle, Maitre de Conférences HDR en sciences du langage, université d’Aix-Marseille ; Salagnac Nathalie, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé de Lille / université de Lille Nord de France ; Sardier Anne, Formatrice Lettres, ESPé Clermont-Auvergne / Université de Clermont-Ferrand ; Sautot Jean-Pierre, Professeur de sciences du langage, Université Claude Bernard Lyon ; Schmehl-Postaï Annette, Maitre de Conférences de Sciences du Langage, Université de Nantes - ESPÉ de Nantes ; Sève Pierre, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé Clermont-Auvergne / Université de Clermont-Ferrand ; Tabouret-Keller Andrée, Professeure émérite de sciences du langage, université de Strasbourg ; Toffoli Denyze, Maitre de Conférences didactique des langues, Université de Strasbourg ; Tomc Sandra, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de St Etienne ; Totozani Marine, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de St Etienne ; Trimaille Cyrille, Maitre de Conférences en sciences du langage, université Grenoble Alpes ; Troncy Christel, Maitre de Conférences de sciences du langage, université de Rouen ; Vadot Maude, Maitresse de Conférences en sciences du langage et didactique des langues, Université Savoie Mont Blanc ; Veron Laelia, Maitre de Conférences en Sciences du langage, université d’Orléans ; Villa-Perez Valeria, Maitre de Conférences en sciences du langage, université de St Etienne ; Volteau Stéphanie, Maitre de Conférences en sciences du langage, ESPé / université de Poitiers ; Waszak Cendrine, Professeure agrégée de Lettres, ESPé de l'académie de Versailles / université de Cergy-Pontoise ; Wharton Sylvie, Professeure de sciences du langage, université d’Aix-Marseille ; Youx Viviane, présidente de l’Association française pour l’enseignement du français, directrice de publication du Français Aujourd’hui

Soumis par   le 14 Septembre 2018