La Lettre de l'AFEF n° 79 - Mars 2018

Cinquantenaire - Texte d'engagements pour l'enseignement du français - Propositions pour l'EAF...

 

 

 

Édito

Bonjour à toutes et à tous,

Il y a cinquante ans une utopie s’éveillait, elle soulevait dans la société des désirs de justice et d’égalité, elle dessillait les consciences, leur assurait qu’« on ne peut pas dormir tranquille lorsqu’on a une fois ouvert les yeux ». L’école portait ces espoirs, un plan de rénovation de l’enseignement du français, en préparation depuis quelques années, était entré en expérimentation. L’AFPF naissait sous ces auspices, sa revue le Français Aujourd’hui voyait le jour, la parole associative trouvait un public large, pressé de changer l’école. Mai 68 allait y bousculer les rapports d’autorité et déplacer les rapports au savoir, les manifestants portaient  « l’imagination au pouvoir ». Rien ne serait plus comme avant, pour se moderniser la société moderniserait son école, croyait-on.

Cinquante ans ont passé, rapidement l’AFPF est devenue l’AFEF et le FA une revue scientifique, de grands combats ont été menés pour rénover l’école, avec succès. Mais l’histoire nous rappelle que les succès sont rarement définitifs, et qu’il est dangereux de se reposer trop vite sur ses lauriers. Le militantisme est passé de mode, les bonheurs du jour prennent le pas sur les engagements collectifs, et l’école progresse dans les écarts et dans les inégalités. Parce que nous avions « une fois ouvert les yeux », nous croyions que cela suffisait, et que tous allaient comprendre qu’il fallait les ouvrir. Mais non. 

Nous avons porté « l’imagination au pouvoir » dans l’école, cru que la société adhérait à un projet global faisant des enfants des acteurs, des auteurs, des sujets autonomes et cultivés. Mais rien n’est jamais gagné. Sous un habillage de valeurs humanistes, les attaques n’ont jamais été aussi fortes envers celles et ceux qui croient encore à ce projet et le font vivre. On a beau pointer des faiblesses, chez les élèves français, en créativité, en compréhension, en confiance en soi, les évaluations prennent un sens différent selon le projet politique, « selon que vous serez puissant ou misérable… ». 

Comment réagir quand nous nous trouvons démunis face à un pouvoir institutionnel qui nie notre travail, quand des interventions programmées dans une académie sont supprimées parce qu’elles ne suivent pas la ligne, quand le couperet tombe sur les épreuves de français du baccalauréat par effet d’annonce, au mépris d’une concertation préalable ? Que faire ? Sauver les meubles ? La tentation est grande de rogner sur ses ambitions, de prononcer de moins en moins les mots pédagogie et didactique qui deviendraient presque des gros mots…

Ou, au contraire, réaffirmer nos ambitions pour une école qui fasse réussir tous ses élèves, répéter, encore et encore, que tous ont droit à une culture qui les élève, une littérature qui leur donne à imaginer et à penser, des situations d’apprentissage qui leur permettent de s’exercer aux langages oraux et écrits pour qu’ils vivent un peu plus libres et autonomes.

« Soyons réalistes, demandons l’impossible ! » 

« Utopie éducative 2068 », « Enseigner le français pour demain… », pas de doute que nous demanderons l’impossible le 17 mars, à l’occasion du cinquantenaire de l’AFEF et du FA ! Nous avons des espaces de parole et de pouvoir, investissons-les, pour avancer, pour agir, ensemble.

Car « celui qui rêve mais n’agit pas cultive le cauchemar »*.

Viviane Youx

 

(*Tiens ils ont repeint ! 50 ans d’aphorismes urbains de 1968 à nos jours, Yves Pagès, La Découverte 2017)

 

Le cinquantenaire

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Invitation - L’AFEF et Le français aujourd’hui ont le plaisir de convier leurs adhérents, sympathisants et lecteurs à leur cinquantenaire le samedi 17 mars, de 12h à 18h, au Collège Aimé Césaire, Paris 18ème. Nous nous retrouverons autour d’un buffet-coquetel, puis le marathon d’écriture collaborative « Utopie éducative 2068 » sera lancé sur place et en ligne. Durant l’après-midi, après une intervention de Jean-Louis Chiss sur les enjeux de l’enseignement du français en France et dans le monde, des ateliers permettront de débattre sur le texte d’engagements de l’AFEF : « Enseigner le français pour demain, de la maternelle à l’université : quels enjeux, quelles responsabilités, quel métier ? ». La rencontre se terminera par un discours de clôture de la présidente de l’AFEF et du rédacteur en chef du FA. L’inscription est obligatoire. Cet évènement est accrédité par la FIPF.

 

 

L’Assemblée générale

Le même jour, le samedi 17 mars, se tiendra l’assemblée générale de l’AFEF, de 10h à 12h, au Collège Aimé Césaire, Paris 18ème. 

Ordre du jour :

- Rapport d’activités, bilan moral, bilan financier soumis aux votes

- Renouvèlement du Conseil d’Administration - vous pouvez faire acte de candidature en renvoyant ce document

- Perspectives, orientations souhaitées par les adhérents

Seuls les adhérents à jour de leur cotisation 2017 ont le droit de vote - si vous ne pouvez pas assister à l’AG, merci de renvoyer ce pouvoir 

 

À la Une

...Sur le français…

Enseigner le français pour demain, de la maternelle à l’université : quels enjeux, quelles responsabilités, quel métier ? Lire le texte d’engagements de l’AFEF soumis à la discussion le 17 mars. « L’enseignant·e du français, dont la fonction est centrale depuis la maternelle jusqu’à l’université, est confronté à une tâche de plus en plus complexe et difficile. […] Cette complexité, même si notre pouvoir d’action est limité, nous impose de questionner nos engagements et notre action par une réflexion collective. Défendre ce métier qui est le nôtre et dont l’influence politique et sociale est immense, défendre l’enseignement du français, et ce faisant l’ensemble des disciplines, c’est nous engager collectivement pour assumer les responsabilités qui nous reviennent. Faire réussir tous les élèves, faire de l’équité une valeur centrale de l’École nous demande de redoubler de vigilance et d’ambition : clarifier nos enjeux, assumer nos responsabilités et ancrer notre métier dans son engagement pour la réussite de tous les élèves. » Lire l’ensemble du texte

 

Propositions de l’AFEF pour l’EAF (épreuve anticipée de français du baccalauréat) - À l’invitation de la présidente du Conseil supérieur des programmes, les associations seront réunies le 9 mars. L’AFEF a élaboré des propositions sous forme de pistes soumises à la concertation. « Les annonces autour de l’évolution du baccalauréat conservent en fin de classe de 1ère une évaluation du français, à l’écrit et à l’oral, reconnaissant ainsi le rôle essentiel pour tous les élèves de la formation en langue, langages et littérature. Et si l’AFEF tient à rappeler que cette formation s’inscrit dans un continuum de la maternelle à l’université, et dans une transversalité entre langages des disciplines, la classe de première, sanctionnée par les épreuves anticipées de français, est, pour la grande majorité des élèves, la dernière où la littérature fait partie de leur programme obligatoire, la dernière où l’École leur donne l’occasion de se frotter à la lecture et à l’écriture littéraire. C’est pourquoi l’AFEF fait de la littérature un axe central dans les classes de 2nde et 1ère, et inscrit ses propositions dans ce qu’elle définit comme les objectifs majeurs pour la littérature en classe de français au lycée. Inchangés, certains de ces objectifs sont d’ordre disciplinaire : transmettre un patrimoine littéraire ouvert, ainsi que les outils d’analyse et exercices pour se l’approprier ; développer des compétences et pratiques culturelles propres à enrichir et nourrir la pensée.  D’autres sont transversaux : tout mettre en œuvre pour développer oralement et par écrit des compétences qui permettent aux élèves de développer et défendre une argumentation, un point de vue singulier et organisé, pas uniquement selon un cadre formel imposé mais en favorisant différents modes d’expression de la pensée. C‘est ce dont ils auront besoin dans leur poursuite d’études et leur vie professionnelle et personnelle. Et cet axe littéraire central ne doit pas faire oublier que le rôle du professeur de français est plus large, et devrait se poursuivre au-delà avec une préparation à l’oral, aux écrits professionnels, à l'argumentation et l'organisation de sa pensée. » Lire la suite

 

Réforme du bac : vers la fin du sujet d’invention à l’épreuve de français - Le Monde 24 février, Violaine Morin « Fallait-il supprimer pour autant l’épreuve de création littéraire ? De l’avis général, elle était « mal cadrée », comme le martèle Viviane Youx. Mais ce n’était pas une raison pour la supprimer. Mal nommée, cette « invention » a vite eu la réputation d’être l’épreuve où l’on peut « écrire n’importe quoi », alors que l’écriture créative est une manière efficace d’entrer dans les textes, commente Françoise Cahen, professeure de français dans le Val-de-Marne. Pour elle, « c’était un levier important pour escorter les élèves dans leurs lectures d’œuvres complètes ». Une année, ses lycéens de 2de avaient imaginé les « vraies fausses archives » de Voyage au bout de la nuit de Céline, rassemblées dans un livre numérique. Tous ont lu ce roman ambitieux jusqu’au bout, et apparemment avec enthousiasme. « Grâce à l’écriture d’invention, j’ai pu entraîner des élèves dans la lecture d’un texte qui n’est pas facile. Et ce n’est pas un public privilégié », se réjouit Françoise Cahen. »

 

Et le bac manquera désormais cruellement d'imagination, Françoise Cahen, AOC, 26 février « Le ministre de l’Education nationale vient d’annoncer la suppression de l’épreuve d’invention au bac de français. Comme si faire de ses élèves de petits écrivains n’était pas souvent la meilleure manière d’en faire de grands lecteurs. Pourquoi avons-nous, dans ce pays, toujours autant de mal avec l’idée de donner du plaisir avec la littérature ? - Les épreuves du bac français seront modifiées. Depuis quelques jours, nous avons appris, de la bouche même du Ministre de l’Education nationale, qu’à l’écrit, le devoir d’invention serait supprimé au profit d’un deuxième sujet de dissertation. Certes, l’écriture d’invention telle qu’elle existait à l’examen posait quelques difficultés. L’intitulé de l’exercice pouvait prêter à confusions : certains élèves pouvaient penser, à tort, que ce sujet donnait libre cours à l’imagination la plus débridée. Les lycéens l’imaginaient donc facile, à l’opposé de la dissertation et du commentaire, réputés contraignants et rigoureux. Les collègues de lettres se plaignaient des difficultés rencontrées pour préparer le sujet d’invention, puisque la variété des énoncés possibles ne permettait pas de donner aux élèves des conseils très ciblés : les contraintes liées à l’écriture d’une lettre, d’une suite de texte, d’un dialogue, d’un éditorial, d’un poème, d’un monologue théâtral, etc… semblaient beaucoup plus variées que la méthode traditionnelle de la dissertation, même si, dans la plupart des cas, le sujet pouvait être assimilé à une argumentation. » Lire la suite

 

...Sur la politique de l’École

Pourquoi un rapport de la Cour des comptes partial ? Lire le rapport de la Cour et des comptes, et la réponse de Roland Goigoux : Trois démentis et deux invitations. « Dans sa contribution, « L’Éducation nationale : organiser son évaluation pour améliorer sa performance », la Cour des comptes commente l’enquête Lire et écrire au CP que j’ai dirigée. Sans entrer ici dans l’analyse de l’ensemble du rapport dont le parti-pris idéologique est criant, une exigence de vérité factuelle me conduit à apporter trois correctifs. »

 

…Appels !

Formation des enseignants : une urgence ! « Le collectif Convergences : École en danger », texte N° 2 - « Le système scolaire français depuis bientôt 15 ans est régulièrement montré du doigt pour la faiblesse de ses résultats aux évaluations internationales et pour sa propension à augmenter les écarts entre les élèves des milieux favorisés et ceux des quartiers populaires ou des régions de grande pauvreté. Pourtant peu de décideurs semblent vraiment prendre la mesure des enjeux que représente la formation des enseignants. Ne serait-elle pas l’une des premières responsables de ces résultats médiocres ? […] Tous ensemble, exigeons une formation initiale et continue de qualité. Il en va du développement démocratique, intellectuel, culturel, économique du pays. » Lire l’appel
 

Appel de la FIPF à des propositions sur la langue française et le plurilinguisme « Un nouvel élan est en train de se créer et la solidarité francophone rebondit suite à une initiative de la Présidence de la République française. Sous le slogan « Mon idée pour le français », nous sommes tous conviés, sans critère d’âge ou de nationalité, à alimenter un plan d’ensemble dont l’objectif est la promotion du français et du plurilinguisme dans le monde. Des propositions concrètes nous sont demandées, qui peuvent concerner l’éducation et la formation, la langue française comme enjeu économique et professionnel ou encore le français à travers les médias et la culture. »

 

Agenda

14-15 mars - Production d'écrits, Conférence de consensus du CNESCO, Paris

17 mars - Cinquantenaire de l'AFEF et du FA, Manifestation accréditée par la FIPF, Paris

3-4 avril - Enseigner : un métier d'exécutant ou de concepteur ? Quels savoirs et quelles pratiques pour démocratiser l'école ?, SNUIPP, Paris

4-5 avril - Ecritech, « Réinventer la forme scolaire », Nice

7 avril - Laboratoire d'idées de l'AFEF sur le français au lycée, Paris

 

Annonces

Les élèves écrivent… Ne laissez pas passer les dates-limites…

#JourSansE - Rédaction à contraintes de tweets Le projet « #JourSansE » s'inspire de La Disparition de Georges Perec, roman écrit en 1968 qui présente l'originalité de ne comporter aucun « e ». Comment ? En programmant dès maintenant les tweets de vos élèves, pour une publication tout au long de la journée du 13 mars 2018 ! Ces messages devront répondre à trois contraintes : 280 caractères maximum, ne pas contenir de "e", mais inclure le hashtag #JourSansE. 

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Le concours Florilège-FIPF s’adapte aux « Climats… » dans le Français dans le Monde, novembre 2017 « Climats… » Florilège-FIPF 2018 : 3ème concours mondial d'écriture créative collective.  Les textes sont à envoyer au plus tard le 30 mars 2018. Lire la présentation, accéder au règlement et au questionnaire

 

Les élèves lisent de la poésie… et écrivent, peut-être

Prix d'écriture poétique pour les collèges et les lycées - Organisé par l'association SKEPTRON - Première édition parrainée par Jacques Roubaud. Ce prix consiste à faire lire un ensemble de 20 poèmes d’auteurs francophones aux élèves, à les faire voter pour leurs poèmes préférés et, suivant les souhaits de l’enseignant, à leur proposer de faire une écriture d’invention ou tout autre type d’exercice ou de création. L’association met à disposition des enseignants des documents pédagogiques et la possibilité pour les classes de rencontrer les poètes. Cette initiative a reçu le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et du Fonds de Dotation Education, Culture et Avenir, ce qui permet de proposer la venue de poètes dans les classes. Attention, la date limite est le 11 mars !

 

Et si nous prenions le temps d’écrire…

"Utopie éducative 2068" - Marathon d'écriture collaborative lancé le 17 mars - Participer « Cette expérience d’écriture collaborative sera proposée à la fois aux participants de la manifestation et plus largement en ligne aux adhérents et sympathisants qui souhaiteront participer, le jour du lancement et au-delà. En lien avec la parution du numéro 200 du FA « Écriture numérique : la conversion du littéraire ? », il s’agira d’écrire à plusieurs mains, sur une durée contrainte, une utopie éducative, sous la forme d’une parodie de texte de loi. La proposition d’écriture sera festive et libératoire et affirmera son caractère fictionnel, pour se situer littérairement dans le cadre des engagements de l’AFEF pour l’enseignement du français discutés lors de la journée. »

 

Recherche enseignant·e·s pour...

Une enquête  d’un enseignant en Sciences de l’éducation de Lyon auprès des professeurs sur le thème de l'inclusion : cliquer sur ce lien permettant d’accéder au questionnaire

 

 

Publications

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Le français au lycée professionnel, n° 199 du Français Aujourd'hui - Coordonné par Anissa Belhadjin, Isabelle de Peretti et Maryse Lopez « Un processus de disciplinarisation progressif - L’une des tensions qui traverse la discipline depuis son origine, être au croisement d’une logique scolaire et d’une logique économique à laquelle chaque diplôme est censé s’adapter, a-t-elle aujourd’hui totalement disparu ? La culture disciplinaire dans l’enseignement professionnel n’a-t-elle aucune spécificité et relève-t-elle de la culture scolaire commune ? Et, dans ce cas, quelle place la discipline pourrait-elle accorder à une culture plus technique pour décliner « culture scolaire » au pluriel ? » Lire la présentation et le sommaire

 

Mettre en valeurS, n° 167 de Dialogue, revue du GFEN - « L’école est-elle un espace politique ? Interroge Philippe Meirieu avant de développer les conditions pour une éducation au politique par l'école. Ce projet est tout le sens de ce numéro 167 de Dialogue.  À en croire certains, l'École devrait être un lieu de neutralité politique, au nom de la laïcité alors que dans le même temps on lui demande de contribuer à résoudre des problèmes auxquels est confrontée notre société, incivilités, communautarismes, intégrismes religieux de toutes obédiences, en transmettant les valeurs de la République. » Lire la présentation et le sommaire

 

Enseigner par cycles, n° 543 des Cahiers Pédagogiques - Coordonné par Maëliss Rousseau et Céline Walkowiak. « Les cycles ? C’est une belle idée, mais sur le terrain ça ne marche pas. » Combien de fois avons-nous entendu et prononcé cette formule qui sonne comme une sentence depuis 1991? Les programmes de cycle, tout justes publiés, sont découpés en objectifs annuels par des manuels, par des équipes qui, faute d’outils, faute de formation, font « comme on sait faire ». Le professeur reste trop souvent seul face aux difficultés de ses élèves et la formule « un seul professeur = une classe d’âge = une année scolaire » reste le cas général. Ne faudrait-il pas se rendre à l’évidence ? Les « peurs » que désignait Philippe Perrenoud en 1994 n’ont-elles pas eu raison des espoirs formés par ceux qui ont pensé les cycles ? » Lire la présentation et le sommaire

 

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Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd'hui, Christine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. » Lire la présentation et le sommaire.

 

L’AFEF, une association

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L’AFEF a changé de nom

AFEF signifie désormais : Association française pour l’enseignement du français 

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Ressources de l’AFEF 

Journées de l’AFEF

Littérature, langages et politiques... Lire les diaporamas et comptes rendus

CM-6ème : Mutualiser, oui, mais comment ? Lire le compte-rendu

Enseigner la littérature : quels enjeux, quelles valeurs, quels corpus, quelles préconisations ? Lire le compte-rendu 

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