La Lettre de l'AFEF n° 75 - Novembre 2017

Notre avenir d’enseignant·e·s de français est-il politique, foncièrement politique ? Faire société, c’est construire du collectif, c’est penser l’autre, et c’est être sensible à l’humain, être sensible et humain.

 

 

 

Édito

Notre avenir d’enseignant·e·s de français est-il politique, foncièrement politique ? La journée qu’a tenue l’AFEF le 14 octobre sous le titre « Littérature, langages et politiques » l’annonçait déjà, les interventions l’ont confirmé. Et, de plus en plus, cela s’impose comme une évidence. « Est-il possible de ne pas s’engager ? », disait Yves Reuter, mais la question plus précise devient, au-delà du pourquoi, comment et pour quoi s’engager ? Quelles sont nos valeurs communes ? Que signifie militer pour le français aujourd’hui ? Quel sens politique ? Le Manifeste de Charbonnières, fondateur de notre association aux débuts de la massification de l’enseignement, posait la question du traitement des inégalités sociales. Aujourd’hui, cette question se pose encore, crûment. Les rêves d’un français émancipateur ouvrent-ils encore sur des possibles ? Les évaluations administrées à plusieurs niveaux de classes depuis la rentrée risquent de s’imposer comme une nouvelle norme de « pensée », ou d’empêchement de penser nous ravalant au rôle de simples exécutants chargés de trier les élèves. L’École n’est pas responsable de tout, la société est pétrie de contradictions, de mouvements novateurs et conservateurs intimement liés. Les médias veulent bien parler de l’École à condition qu’il y ait un sujet vendeur. Le Manifeste signalé ci-dessous contre la domination linguistique du genre masculin déclenche des appels téléphoniques à jet continu, l’AFEF se retrouvant soudain au coeur d’un maelström qu’elle n’a pas provoqué. Mais, c’est facile de parler de l’évolution de la langue hors contexte. Il est plus difficile de solliciter les mêmes journalistes pour provoquer un véritable débat argumenté sur l’éducation. C’est pourtant le chantier que nous devons ouvrir, si nous voulons vraiment nous engager. Philippe Meirieu parle de prolétarisation des enseignants, à qui on ne demande plus de penser, d’imaginer, de créer, mais d’exécuter. De suivre des protocoles, bientôt des leçons toutes prêtes. Faire société, ce n’est pas cela, c’est construire du collectif, c’est penser l’autre, et c’est être sensible à l’humain, être sensible et humain. L’AFEF a cinquante ans, elle les fêtera en même temps que les cinquante ans de sa revue, Le Français Aujourd’hui, le samedi 17 mars. Elle prépare un manifeste politique pour cette occasion. Ce sera l’occasion de le signer et de porter le débat sur la place publique. Retenez cette date du 17 mars, nous avons besoin de vous tous et toutes. 

Viviane Youx
 

 

 

À la Une

Sujets à la Une…

Pédagogie, égalité, équité : choisir son idéologie 

La nouvelle idéologie scolaire, François Dubet, 17 octobre, La Vie des idées. « Le nouveau ministre de l’Éducation nationale paraît incarner une politique conservatrice en matière scolaire. Pourtant, un examen approfondi de ses propositions signale un changement profond de méthode et d’orientation, fondé sur l’expertise. Ceci appelle un déplacement de la critique sur le terrain de la recherche. » […] « Comment faire pour que l’école efficace soit aussi une école juste ? Si l’efficacité des apprentissages est une des fonctions essentielles de l’école, elle n’en définit pas pour autant toute la vocation éducative, les valeurs, la morale, le sujet démocratique qu’elle veut promouvoir. Sur ce point, on ne saurait se satisfaire des seuls appels à la confiance et à la tradition. L’école efficace ne peut, à elle seule, fonder le projet éducatif dont nous avons besoin. » Lire l’article sur laviedesidees.fr

 

Langue, genres, égalité : choisir son camp ?

Manifeste pour que le masculin ne l'emporte plus sur le féminin, Café pédagogique, 7 novembre. « Nous, enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère, déclarons avoir cessé ou nous apprêter à cesser d'enseigner la règle de grammaire résumée par la formule « Le masculin l'emporte sur le féminin ». Trois raisons fondent notre décision. » Lire le manifeste  Signer la pétition

Pour un français non sexiste, Viviane Youx, Café pédagogique, 7 novembre. « La langue a toujours changé, les « bons usages » évoluent, la langue s’adapte régulièrement, souvent par économie, pour répondre à ce qui est moins couteux pour les usagers ; mais aussi pour répondre aux évolutions sociales, de nouveaux termes apparaissent pour désigner de nouveaux métiers, de nouveaux outils. La féminisation des noms de métier répond à cet impératif : on s’offusque de la féminisation des métiers considérés comme nobles, il serait normal qu’il y ait des agricultrices, mais les autrices passent mal (terme soutenu par Françoise Nyssen, ministre de la culture), comme les rectrices et les professeures. C’est encore très récemment que des femmes ont pu imposer de se faire appeler « Madame la Ministre ». Une autre rupture dans les conventions fait couler beaucoup d’encre actuellement : l’écriture inclusive, qualifiée de « péril mortel pour la langue » par l’Académie française. Sachons raison garder ! Certaines prises en compte du féminin dans le mot sont simples, avec le point médian, comme dans « enseignant•e•s », et peuvent s’imposer facilement, d’autres, qui modifient la structure du mot, risquent de ne pas résister par difficulté de lisibilité. » Lire l’article

Pourquoi des profs s’engagent en faveur de «l’accord de proximité», Aude Lorriaux, Slate.fr, 7 novembre. « PS : cet article a été écrit selon les règles de l’écriture inclusive. Vous ne l’aviez pas remarqué? Tant mieux! C’est donc que c’est possible d’être discret sans exclure. Quelques accords de proximité s’y sont glissés, sauriez-vous dire combien? »

Et toujours : Manuel d'écriture inclusive : faites progresser l'égalité femmes-hommes par votre manière d'écrire

 

Lycée, filières, bac : des choix à venir

Réforme du bac : pourquoi le gouvernement veut supprimer les séries L, S et ES, Héloïse de Neuville, Challenges, 3 novembre 2017. « Le gouvernement envisage de supprimer d'ici 2021 les trois filières du bac général: Littéraire, Économique et sociale, et Scientifique. Cela fait plusieurs années que cette tripartition des sections est dénoncée comme obsolète par une partie du monde éducatif. La désaffection pour le parcours littéraire en est l'exemple le plus frappant. » Lire l’article en PDF ou en accès offert

 

Appels et engagements de l’AFEF

Propositions pour la cinquième conférence de consensus du CNESCO : « Faire écrire » et non « Production d'écrits »

Courrier de propositions au secrétaire général et directeur scientifique de l'équipe opérationnelle du CNESCO

« Car le terme « production d’écrits » renvoie à un champ théorique et à des pratiques fort différentes de celles que nous nous efforçons de promouvoir depuis des années, et que les programmes des cycles 2-3-4 de 2016 ont pris en compte. Dans ces programmes, « la production d’écrits », centrale au cycle 2 pour les enfants qui sont dans leurs premiers apprentissages, s’efface peu à peu au fil des cycles 3 et 4, pour laisser place à l’écriture dans ses différentes dimensions, écrire pour penser-apprendre-comprendre, produire des écrits variés, réécritures, écriture d’invention, écriture pour argumenter. » Lire les propositions 

 

Échos de la journée « Littérature, langages et politiques »

Plusieurs interventions ont clairement posé la question sous-entendue par le titre : quelles politiques pour quels enseignements de littérature et de langages ? « Est-il possible de ne pas s’engager ? » Avec cette phrase d’ouverture, Yves Reuter ne se contente pas de situer un horizon vague de militantisme, mais il interroge la spécificité de l’engagement en français, une discipline à la fois discriminante, peu aimée des élèves, et explicitement confrontée aux valeurs. Max Butlen fait remarquer que les disciplines littéraires sont très touchées par les phénomènes de perte de sens dans nos sociétés, et nous invite à réexaminer la question des inégalités sociales posées par le Manifeste de Charbonnières : qui bénéficie vraiment de notre enseignement ? Le rôle que nous tenons, que l’on nous fait tenir, permet-il de bousculer la tradition française tournée vers les élites ? Et Philippe Meirieu, après avoir interrogé les paradigmes dominants de la restauration « anti-pédagogiste », pas si récente, trace un modèle pédagogique de formation à la pensée, de découverte de l’altérité et de construction du collectif. Il conclut la journée par le slogan « Tous enseignants-chercheurs », contre la prolétarisation des enseignants. Lire les diaporamas et comptes rendus en cours

 

 

Agenda

9-10 novembre - Comment agir efficacement face au décrochage scolaire, inscription, CNESCO-CIEP, Sèvres

15 novembre - Migrer d'une langue à l'autre, 5ème édition, inscription, DGLFLF, Palais de la Porte Dorée, Paris

15 novembreInvitation à l’avant-première professionnelle du film L’Autre est mon avenir réalisé par l’académie de Paris, avec le soutien de l’Union européenne, 14h17h, Lycée Raspail, Paris

15 au 17 novembre - @ducaTec-@ducaTice, le salon professionnel de l'innovation éducative, Porte de Versaille, Paris

16 novembre - La place de la lecture dans l’accès aux sciences et la construction d’une culture scientifique, Observatoire de la lecture des adolescents de Lecture Jeunesse, Invitation, Paris

17 novembre - Les enjeux des dimensions langagières dans les disciplines enseignées. Journée d’étude de l’ADEB, ESPE de Caudéran, Université de Bordeaux

2 décembre - Les sciences du langage et les questions de l'interprétation (aujourd'hui). Colloque international bisannuel de l'ASL 2017. Sorbonne Nouvelle-Paris3

 

 

L’AFEF était présente à…

Langue française et cohésion sociale : enjeux actuels et stratégies d'action - Colloque de la délégation interministérielle à la langue française et à la cohésion sociale, organisé le mercredi 18 octobre 2017 au Conseil économique, social et environnemental (CESE)  Lire le compte-rendu

« Ce compte-rendu de l’AFEF, sans bien sûr prétendre être totalement exhaustif, tâche de relater et refléter l’ensemble des débats qui se sont tenus durant le colloque. Quelques remarques ou questions apparaitront probablement à la lecture, que nous vous livrons ici.
-       Plusieurs fois, des intervenants y soulignent l’importance de l’engagement de l’Éducation nationale et le rôle qu’elle devrait jouer. Le Ministère de l’Éducation Nationale n’était hélas pas représenté dans les débats, bien qu’il figure parmi les ministères concernés dans le décret qui fixe la mission de la délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale (14 février 2017, art. 5). La seule représentation de l’enseignement scolaire, plus largement qu’au niveau français, était assurée par une présence importante de la FIPF, et notamment de son président.

-       Les références au CECRL et aux préconisations du Conseil de l’Europe, qui ont émaillé les débats, auraient peut-être mérité une explicitation. En effet, les niveaux et les documents produits depuis 40 ans, notamment la plateforme pour les langues de scolarisation, citées comme une évidence par certains intervenants, n’en sont probablement pas une pour tous, notamment dans l’Éducation nationale.

-       Les interventions et débats montrent des bonnes volontés, des initiatives, mais un manque de moyens et de coordination. D’une part, l’apprentissage du français pour les néo-arrivants repose sur des bénévoles, d’autre part, le français pour leurs enfants à l’école et plus largement pour permettre à tous de progresser est laissé hors champ par l’absence de participation du ministère de l’Éducation nationale à la mission interministérielle. » Lire le compte-rendu

 

Pratiques effectives de lecture analytique dans le secondaire (PELAS) - « Continuités et ruptures dans les pratiques effectives d’enseignement de la lecture de la littérature au collège et au lycée », compte-rendu de la journée d'étude organisée le 19 octobre 2017 à l'Ifé de Lyon - Lire le compte-rendu

« Pourquoi donner à lire aussi longuement les échanges de cette journée qui faisait un point de la première période de recherche de l'équipe PELAS sur les "pratiques effectives de lecture analytique dans le secondaire" ?

Une synthèse plus brève aurait pu mettre en évidence des différences de perception et de pratiques de la lecture analytique au collège et au lycée ; elle aurait pu pointer l'apparition puis la relative disparition du terme dans les programmes. Mais elle aurait difficilement pu rendre compte de la complexité de l'objet traité.

Faire entendre les voix croisées des participants permet d'approcher cette complexité : de quoi parle-t-on ? sait-on définir précisément la "lecture analytique" ? S'agit-il de comprendre, d'interpréter ? Ces deux opérations intellectuelles obéissent-elles à un ordre chronologique strict ? La diversité des conceptions se frotte à une multiplicité d'obstacles ; les instructions officielles créent un flou conceptuel en ne nommant pas toujours l'objet qu'elles décrivent et en ne le définissant peut-être pas clairement ; les terrains d'enseignement varient et, de fait, les pratiques. 

Mais surtout, donner à entendre les échanges permet de se faire l'écho d'un travail collaboratif entre chercheurs-formateurs et professeurs du secondaire, qui permet d'être au plus près de la réalité quotidienne. Ce compte-rendu, long sinon totalement exhaustif, permet notamment de souligner la complexité du travail enseignant ainsi que l'engagement des professeurs, avec et dans leurs classes ; en participant, souvent dans l'ombre, à des protocoles de recherche, ils permettent de mieux comprendre les modes d'appropriation de la littérature par les élèves, et font avancer la didactique de la discipline. » Lire le compte-rendu

 

 

Appels à contribution

Le tournant éthique en didactique de la littérature, Repères n° 58, Coordination : Brigitte Louichon et Marion Sauvaire 

Oral et oralité : perspectives didactiques, anthropologiques ou littéraires, Action didactique n° 1, Coordination : Saliha Amokrane et Claude Cortier

La question de la relation entre les disciplines scolaires : le cas de l’enseignement du français, Recherches en didactique du français n° 12 AIRDF, Coordination : Ana Dias-Chiaruttini et Marlène Lebrun

 

 

Annonces

Médias et numérique

Brief.me, l'actualité qui a du sens chaque soir par courriel
Offre d’essai de deux mois gratuite. « Un nouveau média en ligne, Brief.me, propose, par l'intermédiaire de l'AFEF, aux enseignants, aux élèves et étudiants, deux mois d'essai gratuits. L'essai ne demande de coordonnées bancaires, et les adresses ne sont pas commercialisées. L'offre est valable jusqu'au 31 décembre 2017. Brief.me est un média indépendant fondé par Laurent Mauriac (fondateur de Rue 89, ancien journaliste à Libération) qui réalise un résumé de l’actualité internationale envoyé sous forme de couriel chaque jour à 18h30. Sans publicité, concis et clair, c’est un service efficace pour rester informé en quelques minutes de lecture chaque jour. » Lire la présentation et s’inscrire à la période d’essai

 

Madmagz.com, le site qui permet de réaliser son journal scolaire en quelques clics ! 
Madmagz est un site internet qui permet de créer collaborativement des journaux scolaires Web ou papier. Simple et intuitif, Madmagz permet à tout élève de pouvoir contribuer à la construction d’un journal. Sur la base d’une maquette interactive, Madmagz offre à tous ses utilisateurs l’opportunité de pouvoir publier des magazines accompagnés d’images, de vidéos, seul ou en collaboration. En tant que propriétaire du magazine, il est possible d'inviter d’autres rédacteurs choisis et approuvés. En permettant aux élèves d’endosser le rôle de journaliste, Madmagz encourage l’éducation aux médias, la responsabilisation des élèves ou encore la collaboration. Pour se lancer dans cette aventure, il suffit de se connecter sur notre site et suivre les étapes indiquées. Plébiscités par plus de 500 000 utilisateurs aujourd’hui, nous croyons que Madmagz peut être utile à vos projets scolaires. Abonnez votre établissement ici

 

Concours élèves

« Climats… » Florilège-FIPF 2018 : 3ème concours mondial d'écriture créative collective. Le concours mondial d'écriture créative collective Florilège-FIPF en est à sa troisième édition. Initié à l'occasion du XVIème Congrès de la FIPF à Liège en 2016 sur le thème du feu, il a connu un grand succès pour sa deuxième édition sur le thème Eldorado...

Pour cette troisième édition, les classes du monde entier sont invitées à écrire sur le thème « Climats… », mot qui peut être pris dans ses diverses connotations et significations. Ce concours d’écriture créative collective est ouvert aux classes de tous les pays du monde. Le concours est organisé et présidé conjointement par la FIPF (Viviane Youx, Vice-Présidente de la CFLM, Commission du français langue maternelle) et par l’Académie de Montpellier (Frédéric Miquel, Inspecteur d’académie - Inspecteur pédagogique régional de Lettres). 

Deux genres sont proposés : nouvelle ou poème, et les classes peuvent présenter un texte dans chaque genre. Les classes sont invitées à écrire collectivement, selon la démarche qu'elles choisissent, soit une mutualisation d'écritures individuelles, soit une démarche coopérative, soit une démarche collaborative. Le concours est ouvert non pas à des textes individuels, mais à des textes collectifs. Les conditions de participation sont précisées par le règlement et le questionnaire. Les textes sont à envoyer au plus tard le 30 mars 2018.

Lire la présentation, accéder au règlement et au questionnaire

 

À lire, à voir…

Cinéma

Au revoir là-haut, d'Albert Dupontel, avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel, Laurent Lafitte, Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Mélanie Thierry - d'après le roman de Pierre Lemaitre, Prix Goncourt 2013. Accéder à la bande-annonce du film et au dossier pédagogique

 

 

 

 

Recherche enseignants pour…

Proposition de poste au Maroc

Directeur pédagogique - La SORBONNE (Primaire, collège et Lycée) ouvre ses portes à la rentrée scolaire 2018-2019 à Casablanca au MAROC et est à la recherche d’un directeur pédagogique. Lire l’annonce

 

Écriture 

Écriv’E.N., l'aventure éditoriale pour les enseignants et membres de l'éducation nationale. « Écriv’E.N. est une aventure éditoriale imaginée en 2014 par l’académie de Montpellier sous l’impulsion de l’Inspection pédagogique régionale des lettres et de la Délégation académique à l’éducation artistique et culturelle(D.A.A.C). 

Écriv’E.N. propose à tous les membres adultes de l’Éducation nationale de partager leurs créations littéraires avec des lecteurs, l’objectif étant de leur offrir un espace de création artistique en dépassant les frontières habituelles des fonctions, disciplines, générations et origines géographiques. » Lire les informations

 

Publications

Nouveaux programmes et étude de la langue, Le Français Aujourd'hui n° 198, septembre 2017 - Coordonné par Cécile Avezard-Roger et Patrice Gourdet - « La mise en place à la rentrée 2016 de nouveaux programmes pour les cycles 2, 3 et 4 nous est apparue particulièrement propice pour un nouveau numéro, dans la mesure où ces programmes semblent marquer une rupture concernant l’enseignement de la langue. En effet, au-delà de l’aspect formel lié à la réorganisation des cycles (le CE2, Cours élémentaire 2 ou 3ème primaire) devenant la fin du cycle 2 entraine de fait un changement au niveau des attentes sur la langue), la lecture de ces textes institutionnels révèle plusieurs « évolutions ». Accéder à la présentation et au sommaire

Voie professionnelle et (r)évolutions en cours, Cahiers pédagogiques n° 540, novembre 2017 - Coordonné par Sabine Coute et Nicole Priou. « La rénovation de la voie professionnelle engagée en 2009 a modifié les représentations sur les études initiales et la façon d’envisager les inégalités scolaires. Les caractéristiques sociales des jeunes scolarisés dans la voie professionnelle se sont, elles aussi, modifiées. Entre «  diplôme bradé  » et «  émancipation sociale  », quel état des lieux ? » Accéder à la présentation et au sommaire

 

Écrire, prescrire, interdire : les professionnels face à la littérature de jeunesse aujourd'hui, Christine Mongenot & Sylviane Ahr (éds). En vente sur le site de l’AFEF - Bon de commande « L’émergence d’un champ de recherche pluridisciplinaire autour de la littérature de jeunesse est un phénomène que le colloque organisé en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France en juin 2011 a clairement confirmé. Cette rencontre, dont il a été rendu compte dans un ouvrage collectif, a révélé le foisonnement des travaux de recherche consacrés à la littérature de jeunesse, en particulier depuis son introduction dans les programmes d’enseignement de l’école primaire, ainsi que la multiplication des espaces de formation, des manifestations scientifiques et des publications qui lui sont désormais consacrés. Mais si l’on veut dépasser ce premier constat, déjà bien étayé, comment expliquer ce développement exponentiel de discours et de pratiques sociales, culturelles et scolaires autour de cet objet aux enjeux historiquement éducatifs ? On ne peut désormais se contenter d’observer et de recenser ces discours et ces pratiques hétérogènes, qui se développent dans des sphères professionnelles diverses et reposent sur des savoirs de référence eux-mêmes plus ou moins éclectiques. » Lire la présentation et le sommaire.

 

L’AFEF, une association

L’AFEF a changé de nom

AFEF signifie désormais : Association française pour l’enseignement du français 

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Ressources de l’AFEF 

Journées de l’AFEF

CM-6ème : Mutualiser, oui, mais comment ? Lire le compte-rendu

Enseigner la littérature : quels enjeux, quelles valeurs, quels corpus, quelles préconisations ? Lire le compte-rendu 

Dossiers courants

 

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